LES ÉNERGIES RENOUVELABLES THERMIQUES

Une chaufferie biomasse brûle des combustibles issus de la sylviculture (plaquettes forestières et assimilés, …), de l’agriculture (déchets, résidus, cultures ligno-cellulosiques…) ou de l’industrie (déchets biodégradables), là où une chaufferie classique brûle du gaz, du fioul ou du propane. La gamme de puissance des chaufferies est équivalente. Une chaufferie biomasse nécessite un espace de stockage du combustible et un entretien régulier.

La géothermie est l’utilisation de la chaleur contenue dans le sol, et elle est dite « de surface » jusqu’à 200m de profondeur.
La chaleur est récupérée dans le sol à l’aide de sondes, ou dans une nappe à l’aide d’un doublet de forages, puis une pompe à chaleur à chaleur porte l’eau à la température souhaitée. La géothermie permet également d’obtenir du froid pouvant servir au rafraîchissement de locaux ou d’équipements.

Le solaire thermique est la valorisation du rayonnement solaire sous forme de chaleur. Selon le type de capteurs, le solaire thermique permet de répondre aux niveaux de températures souhaités de la majorité des usages : chauffage de piscine, de serres, production d’eau chaude en logements et assimilés, chaleur pour process industriels, …
Afin de faire correspondre les périodes de production et de consommation, il est nécessaire d’installer un ballon de stockage.

L’ensemble de l’énergie consommée lors du fonctionnement d’un procédé de production ou de transformation (compresseurs, groupes froids, serveurs informatiques, incinérateurs, séchoirs, …) n’est pas utilisée en totalité : une partie est rejetée et appelée « chaleur fatale ». L’objectif est d’exploiter ce gisement d’énergie et de le valoriser sur le site ou à l’extérieur afin de minimiser la quantité de chaleur perdue.

Un réseau de chaleur est un la mutualisation de moyen(s) de production de chaleur pour desservir plusieurs bâtiments ou sites, même si les usages sont différents. Un minimum de besoins de chaleur et une relative proximité des bâtiments sont nécessaires pour qu’un réseau de chaleur soit une solution pertinente. Cette mutualisation permet d’exploiter plus efficacement les différents moyens de productions de chaleur renouvelables (chaufferie biomasse, géothermie de surface, source de chaleur fatale, …)